Exprimée pour modérer une attitude ou un comportement, cette expression est souvent citée dans les arts martiaux sur le ton de la réprimande, parfois même sur celui de la moquerie, à celui qui " en fait un peu trop ".
Certes, à l'instar du syndrome du samouraï évoqué par Malcom Tiki Shewan, certains comportements sont excessivement caricaturaux. Il nous faudra cependant distinguer trois grands types de comportement.
Le premier est en effet celui d'un individu qui singe une caricature, amplifiant à outrance les attitudes des samouraï longuement observées dans les films de Chambara. Telle la confiture qu'il étale plus qu'il n'en possède, le porteur du syndrome du samouraï s’exhibe dans une ignorance parfois plus comique que pitoyable.
Le second est plus sincère et démontre une connaissance certaine d'une discipline martiale et de ses contextes historique et culturel. L'attitude adoptée révèle cependant une nostalgie d'une époque rêvée ou ré-imaginée et où le passé est magnifié, les temps chevaleresques représentant alors un idéal perdu qu'il faudrait retrouver.
Enfin le troisième vit simplement au quotidien les principes de sa pratique qui ont restructuré sa manière de penser comme celle de se mouvoir et s'en est retrouvé modelé corps et âme. Il n'étale pas ses connaissances mais les partage aisément avec quiconque le sollicite. Il continue d'avoir soif de perfectionnement et ne se satisfait d'aucun niveau que se soit, même d'excellence, car il sait que la voie est sans fin. Il continue d'étudier et progresse donc.
C'est alors les premiers les jalousent et les seconds les copient.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire