Texte extrait du Souffle du Budō, Editions Bod.
Une
des finalités des Budō est de pouvoir pratiquer le plus longtemps
possible comme nous l'ont montré certains "très grands
maîtres". Certes il ne s'agit pas de vouloir prolonger la vie,
mais de conserver le corps dans le meilleur état possible en évitant
de le blesser comme de l'user trop vite.
Parallèlement,
le travail de fond engendre une circulation subtile de l'Énergie, du
Ki interne qui s'emplit du Ki universel et qui favorise cette
conservation.
Ceci,
bien que rarement expliqué, se met naturellement en place lorsque le
corps est utilisé de manière souple et tonique, par opposition à
rigide et en force.
Contrairement
à la maxime "qui veut aller loin ménage sa monture", si
le travail "corporel" n'est pas suffisant (paresse,
mollesse) cette longévité ne sera jamais atteinte. Pour progresser
il nous faut donc pratiquer intensément plutôt que raisonnablement,
pour atteindre cette longévité recherchée, il nous faut alors
pratiquer intensément mais avec raison.
Vous
avez peut-être en mémoire une photographie de Sokaku Takeda alors
âgé de plus de quatre-vingt ans et portant un pratiquant sur ses
épaules. Cette photographie illustre une utilisation judicieuse du
corps malgré un corps vieillissant.
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