Le terreau et la liberté

Le terreau et la liberté

La liberté a un prix.

J’ai un azalée du japon que j’avais en pot depuis plusieurs années. Il a grandi et s’est développé jusqu’à fleurir et donner des graines. Mais un jour, il a commencé à flétrir, les feuilles se sont recroquevillées et certaines branches sont mortes. Qu’arrivait-il à cet azalée ?

Tout simplement : il était en pot et ce dernier l’empêchait de se développer, contraignant même ses racines à s’atrophier.

Alors il m’a fallu le libérer et le planter en pleine terre.

Peu de temps après, de nouvelles feuilles ont apparus et l’azalée recommence à se développer.

Il en est de même pour la pratique au sein des clubs de l’Ecole Shin Do Aïki Ryu.

La fédération est comme ce pot : elle donne l’illusion de pouvoir s’y développer mais ne peut empêcher une sclérose de s’installer, indubitablement.

Hélas, certaines branches se sont atrophiées, des feuilles sont tombées et des graines ont souhaité tenter un développement ailleurs ou dans un autre pot.

Il m’a fallu briser ce pot et je plante aujourd’hui ma pratique dans un nouveau terreau.

Je souhaite à mes élèves un beau développement sur de bonnes racines.

Fasse qu’elles permettent de s’élever encore plus haut.

Et les feuilles de refléter la lumière du soleil matinal dans les gouttes de rosée !

Marc

St Bauzille de Putois, le 1° septembre 2020