Lorsque j'ai présenté l'examen du brevet d’État du 2° degré, j'ai dû plancher 3 heures sur une dissertation dont le sujet était : Aïkido et Démocratie. C'était pendant la période du « printemps arabe » durant laquelle des mouvements de masse dans les pays maghrébins réclamaient une vraie démocratie. Pour ma dissertation, je n'ai pu m’empêcher de conclure « qu'à l'instar du printemps arabe, nous étions en droit de nous interroger sur le fonctionnement démocratique de nos instances fédérales dirigeantes lorsque les dirigeants sont au pouvoir depuis 25 ans. »
Je pense que j'ai dû heurter la sensibilité du correcteur quelle que soit son appartenance à l'une ou l'autre des fédérations françaises d'Aïkido, car j'ai obtenu la note de 1 sur 20 ! Pour la petite histoire, je n'ai pas réussi l'examen du BE mais un 6 / 20 à cet épreuve m'aurait suffit à l'obtenir vu les bonnes notes obtenues à l'épreuve techniques et pédagogique.
Cependant le sujet est intéressant car il confronte deux modes de fonctionnement plutôt opposés qui sont forcés de cohabiter de par le système fédéral français. Essayons d'analyser comment cela est censé fonctionner.